Il y a deux façons d’aborder la terminologie médicale. Apprendre les
termes par cœur, ou en comprendre la structure. Il me semble préférable
de comprendre la structure sous-jacente de la terminologie médicale. En
effet, en reconnaissant les préfixes, racines et suffixes il devient
plus facile sinon d’interpréter à tout le moins de saisir le sens
général d’un nouveau mot. Commençons donc avec les préfixes. Ceux-ci
sont dérivés du latin ou du grec ancien. Règle générale, ils indiquent
une position ou une condition. Par exemple, dans « hypertrophie », le
préfixe hyper indique une augmentation. Son contraire, hypo, va
indiquer une diminution.
Télécharer ici : [[Préfixes et Suffixes Médicale]]
Il est évident que la compréhension des
termes passe par la connaissance de la signification des différents
préfixes, suffixes et racines. Par conséquent, une fois que les
principaux termes sont maîtrisés, on parvient plus facilement à
interpréter les termes que l’on rencontre, ce qui peut grandement nous
aider dans notre pratique préhospitalière.
Par exemple, vous devez transporter
Grand-Père, qui peut facilement devenir apnéique et bradycarde, selon la
famille. Cela signifie que vous pouvez vous attendre à un arrêt
ventilatoire et une baisse de la fréquence cardiaque pendant le
transport. Sachant cela, il vous est plus facile de préparer le
matériel nécessaire et réagir plus rapidement le cas échéant.
Utiliser le bon terme constitue pour
l’intervenant pré-hospitalier une affirmation de son désir d’être
reconnu comme un professionnel de la santé, intégré à 100% dans la
chaîne des soins aux patients. Cela attire le respect des pairs, ainsi
que la considération positive de la part des autres intervenants du
milieu.
De même, certains termes anatomiques se
doivent d’être employés de façon cohérente. Par exemple, « proximal » et
« distal » n’ont de sens que si l’on identifie la structure dont il est
question. Une blessure distale à l’épaule peut être partout sur le
bras. Par contre, une blessure au tiers proximal de l’avant-bras nous
situe beaucoup mieux. Une crampe au quadrant supérieur gauche de
l’abdomen est beaucoup plus précise qu’un mal de ventre…
Là encore, c’est la pratique qui permet
la maîtrise du sujet. Je vous propose donc de chercher les
significations des termes en italiques dans les précédents tableaux. Je
publierai les solutions, et d’autres termes, dans quelques semaines.
ParamédicalementSébastien Gagnon, ACP
Paramédic en Soins Avancés au Canada
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